mardi 3 juin 2014

Joli pont...


L'idée de partir pour le pont de l'Ascension est venue de Mister A. :
- Tu fais le pont ?
- Oui.
- Ok moi aussi. Tu trouves une destination pas trop chère et on part.
- Non j'ai pas le temps de chercher et de toute façon si tu proposes c'est que tu as déjà une idée derrière la tête !
J'avais raison. Il avait déjà le lieu, La Palmyre, endroit qu'il avait connu lorsqu'il était petit enfin plus jeune car petit c'est toujours le cas, et qu'il avait envie de revoir. Et il avait même trouver le logement : un mobil home dans un camping. En dehors des colonies de vacances que j'ai pu faire quand j'étais ado, j'ai du séjourner dans un camping 3 ou 4 fois dans ma vie. Ce n'est pas trop mon truc. Mais là j'avoue que je n'étais pas contre. Ce n'était pas cher, un mobil home c'est un peu comme une maison, il y a tout le confort et puis à cette période le camping ne sera pas blindé.
Jeudi matin 8h, une fois la voiture chargée, on prend la route et 5 h plus tard nous voilà sur le port de Royan où nos assistons au départ d'une dizaine de vieux bateaux. Après avoir déjeuner dans une crêperie, direction le camping pour prendre possession de notre home. A l'arrivée, on nous donne les clés et on nous met l'accessoire qui permet de reconnaitre un campeur, un bracelet avec le nom du camping qui donne accès à la piscine. On s'installe, on part faire quelques courses et hop le soir, barbecue et diner sur la terrasse du mobil home.
Le vendredi matin, on part visiter le zoo. Je vous le conseille, il est très beau et grand ! On y a passé 5 heures. Mister A a d'ailleurs pris environ 200 photos dont une de  moi en compagnie d'une chèvre. Mais vous ne la verrez pas :) L'après-midi, séance piscine, toboggans aquatiques comme les gosses et bronzette après avoir mis la crème qui va bien et qui fait bronzer. Et je le suis tout bronzé !
Samedi fut la journée sportive. On décode de louer des vélos et de partir en balade pour découvrir la cote sauvage. On roule, on s'arrête voir l'océan et les immenses plages du coin, on roule, on s'arrête visiter une petite ville, on roule, on roule. Et là une grande côte se dresse et votre serviteur explose. A la différence de Mister A, je ne suis pas sportif. Il est à 20m devant moi puis 100, puis 200 puis il disparait au sommet de la côte. Moi je suis planté et je la finirai à pied en poussant mon vélo. Après une petite pause, on reprend notre escapade pour aller voir le phare de la Coubre; Après avoir déjà 40km dans les jambes, il faut monter 300 marches pour pouvoir admirer la vue sur l'océan et sur la pinède. Même si j'en ai baver pour monter, cela valait le coup. A 64 mètres du sol, la vison à 360° du paysage est magnifique. Redescendre les 300 marches fut un jeu d'enfant. On reprend les vélos pour trouver un resto et retour au camping après donc une balade de 52km. Et je n'ai qu'une envie c'est de me relaxer dans la piscine. Le pied après cet effort. Le soir bien sûr, c'est barbecue.
Le dimanche, c'est le dernier jour de notre séjour et comme il fait beau, que l'on a pas envie de se taper trop de bouchons sur la route du retour et que l'on veut en profiter un maximum on décide de partir en fin d'après-midi. Le matin, on part donc visiter un joli village Mornac-sur-Seudre. Retour au camping pour faire le ménage dans le mobil home, charger la voiture et rendre les clés. Mais avant de reprendre la route pour la capitale, nous partons découvrir, après avoir fait demi tour au bout de 23km car Mister A avait oublié son portable sur la terrasse du mobil home, une curiosité de l'estuaire de la Gironde, les grottes de Matata. On plonge dans l'histoire et même la préhistoire et le paysage est splendide.
Après cette dernière visite, nous prenons avec regret la route du retour. Bien sûr il y a de la circulation mais cela roule bien quand même jusqu'à Orléans, où la voiture que mon frère m'a prêté comme à donner des signes de faiblesse, elle a du mal à monter les côtes et surtout lorsqu'elle les monte, elle laisse échapper un énorme nuage de fumée noire. A chaque montée derrière nous, c'est le brouillard. On a bien sûr le droit à des appels de phares ou des coups de klaxon. Et l'on croise la doigts pour pourvoir arriver à destination. Et c'est en roulant doucement pour ménager notre monture que nous arrivâmes vers mimuit en poussant un grand ouf de soulagement de ne pas être tombé en panne sur l'autoroute.
Le week-end a donc été bien rempli. On a pu s'aérer l'esprit, oublier la routine du quotidien et découvrir une région que je ne connaissais pas et que je vous conseille. Cela avait le goût des vacances. Elles arrivent bientôt...

Chris

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